Une sélection d’articles d’actualités, faits, chiffres, décryptages et analyses pour aller plus loin sur la dette publique de la France, la situation budgétaire de l’État, le montant des dépenses publiques, l’endettement des services publics, l’évolution du commerce extérieur et le poids de l’État français.
Actualités
Dette publique
• La dette publique atteint 113,7% du PIB à fin septembre
De juillet à septembre, la dette a augmenté de 71,7 milliards d’euros, pour atteindre 3.303 milliards d’euros, selon l’Insee.
• Le taux d’emprunt de la France a dépassé pour la première fois celui de la Grèce
Sur le marché obligataire, où s’échange la dette déjà émise, le taux des emprunts à échéance dix ans de la Grèce ressortait à 3,02%. Plus tôt en séance, le taux français atteint 3,05%, marquant un écart à la faveur de la Grèce, minime, mais symbolique plus de dix ans après la crise de la zone euro.
• Dégradation par S&P : quel impact pour la France en 6 questions
A neuf jours des élections européennes, le gouvernement a subi vendredi la première dégradation de la note souveraine de la France par S&P depuis 2013. Si le revers politique est pesant, qu’en sera-t-il des conséquences économiques ?
• Jérôme Fourquet : « L’État-guichet, un modèle à bout de souffle dans une France qui a cessé de produire »
EXCLUSIF – Dans une étude publiée en exclusivité par Le Figaro, le directeur du département Opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop fait le constat de l’impasse absolue du modèle économique français.
Budget de l'État
• Budget 2025 : comment le gouvernement a ignoré des notes confidentielles alarmantes sur le dérapage budgétaire
Le déficit public risque de dépasser les 6% du PIB en 2024. Il y a tout juste un an, il semblait encore sous contrôle. Des notes confidentielles de Bercy ont été ignorées.
• Déficit public : le dérapage pour 2024 est plus grave que prévu
Une note établie cet été par la direction du Trésor indique que le déficit public pourrait représenter 5,6 % du PIB en 2024, alors que Bercy prévoyait 5,1 %.
• 30 milliards d’économies en 2025 : le plan à appliquer
Les chiffres montrent que l’on court tout droit vers une crise de la dette si l’on ne change pas de trajectoire. La Fondation iFRAP propose un programme de redressement des comptes publics pour réaliser 30 milliards d’économies en 2025 et 10 objectifs à atteindre d’ici à 2027 pour retrouver le chemin de la prospérité.
• Quelle trajectoire pour les finances publiques françaises ?
Les futurs gouvernements feront face à un double défi : d’une part réduire le déficit public à court terme et d’autre part éviter une hausse du chômage résultant d’une consolidation trop rapide. Adrien Auclert, Thomas Philippon et Xavier Ragot décrivent les stratégies de finances publiques compatibles avec ces contraintes, en tenant compte des vents contraires liés au vieillissement démographique, à la nécessaire transition énergétique et à la recrudescence des risques géopolitiques.
• Déficit public : les objectifs du gouvernement Macron jugés « peu réalistes » par la Cour des comptes
D’après la Cour des comptes, la trajectoire budgétaire du gouvernement repose sur « des hausses importantes, mais implicites et non documentées, de prélèvements obligatoires » pour les deux prochaines années. Les magistrats financiers font par ailleurs état, dans un épais rapport présenté ce lundi, d’un bilan préoccupant des comptes publics et d’objectifs « peu réalistes » du gouvernement pour les assainir.
• Déficit : épinglée par l’Union européenne, la France risque une sanction de 2,5 milliards d’euros par an
La Commission européenne a annoncé ouvrir une procédure de sanction pour déficit public excessif à l’encontre de sept États membres, dont la France. Pour éviter une amende, il faudra réduire ce déficit de 14 à 20 milliards d’euros par an.
• Aggravation du déficit public : un rapport du Sénat épingle « l’imprudence » et la « rétention d’informations » du gouvernement
La mission d’information sénatoriale sur la dégradation des finances publiques a rendu public son rapport ce 13 juin. Il met en évidence « l’imprudence et l’inaction » du gouvernement dans la construction du dernier projet de loi de finances, ainsi qu’une « rétention d’informations problématique », en violation de la loi organique.
• Déficit public : le FMI étrille les prévisions gouvernementales en 2027
La mission d’information sénatoriale sur la dégradation des finances publiques a rendu public son rapport ce 13 juin. Il met en évidence « l’imprudence et l’inaction » du gouvernement dans la construction du dernier projet de loi de finances, ainsi qu’une « rétention d’informations problématique », en violation de la loi organique.
DÉPENSES PUBLIQUES
• Sécurité Sociale: le déficit atteindra 18,5 milliards € en 2024 et pourrait grimper à 28,4 milliards en 2025
C’est encore pire que prévu ! Alors que le déficit de la Sécurité Sociale était prévu cette année à 10,5 milliards d’euros, puis à 16 milliards en juin, il atteindra finalement 18,5 milliards d’euros, selon le dernier rapport de la Commission des comptes de la Sécurité Sociale.
• Cinquante ans de dépenses publiques en France (1973-2023)
De 1973 à 2023, le rapport des dépenses publiques au PIB a augmenté de 16,0 points. Sa hausse a été particulièrement forte (12,5 points) de 1973 à 1985. Depuis 1985, il est sur une tendance plus modérément croissante (3,6 points). Une hausse principalement due aux prestations sociales.
• Fraude sociale : 3,9 milliards par an pour la branche Famille
En 2023 (résultats au titre de 2022), la fraude potentielle est estimée à 4,9% des prestations versées soit 3,9 milliards d’euros. Une fraude potentielle particulièrement importante s’agissant du RSA, de la prime d’activité et les aides au logement.
• Les explosives prévisions financières du Conseil d’orientation des retraites
Le Conseil d’orientation des retraites vient de publier ses nouvelles prévisions financières et prévoit que le trou du système des retraites pourrait atteindre 14 milliards d’euros d’ici à 2030.
• Sécurité sociale : le dérapage du déficit revu en hausse à plus de 16 milliards d’euros
Avant que cette dégradation des prévisions ne soit annoncée, la Cour des comptes avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur la « dégradation continue » et « non maitrisée » du déficit de la Sécu.
• Les comptes de la Sécurité sociale jugés hors de contrôle
La Cour des comptes s’alarme d’une « perte de maîtrise » des comptes sociaux. Pour reprendre le contrôle, elle préconise notamment de réduire l’indemnisation des arrêts de travail ou de revoir les exonérations de cotisations sociales dont bénéficient les compléments de salaires.
• Arrêts de travail : les pistes explosives de la Cour des comptes pour dégager des économies
Dans un rapport rendu public mercredi 29 mai, la haute juridiction suggère de « modifier les paramètres » de la prise en charge des personnes qui interrompent momentanément leur activité pour raisons de santé. Parmi les pistes évoquées : la possibilité de ne plus couvrir les arrêts de moins de huit jours.
• Les explosives prévisions financières du Conseil d’orientation des retraites
Le Conseil d’orientation des retraites vient de publier ses nouvelles prévisions financières et prévoit que le trou du système des retraites pourrait atteindre 14 milliards d’euros d’ici à 2030.
• Les explosives prévisions financières du Conseil d’orientation des retraites
Le Conseil d’orientation des retraites vient de publier ses nouvelles prévisions financières et prévoit que le trou du système des retraites pourrait atteindre 14 milliards d’euros d’ici à 2030.
Services publics
• Les hôpitaux publics alertent sur leur situation financière
La Fédération hospitalière de France s’attend à un déficit entre 1,7 et 1,9 milliard en 2023 et à plus de 2 milliards d’euros en 2024. Les hôpitaux attendent plus de moyens mais vont devoir composer avec le blocage politique et la mauvaise situation des finances publiques.
• Le coût de la SNCF pour le contribuable en 2022
Le coût total de la SNCF pour les contribuables (ménages et entreprises) était de 20,0 Md€ en 2022 (18,5 Md€ en 2021). Cette charge s’ajoute au prix payé par les usagers pour acheter des billets de train et elle est en partie financée par des ménages et entreprises qui n’utilisent pas les services ferroviaires.