Horloge de la Dette Publique | France

Suivez l’évolution en temps réel de la dette publique de la France.

Dette publique

Dette publique de la France

Ensemble des emprunts contractés par les administrations publiques
(État, organismes d’administration centrale, collectivités locales et administrations de sécurité sociale)

La dette publique augmente de 5.136 € par seconde (443,7 millions € par jour)

Dette publique/PIB

Ratio de la dette publique sur PIB en temps réel

117,9% prévu en 2026. La France est le 3e pays le plus endetté de l'UE, derrière la Grèce (153,6%) et l'Italie (135,3%). Moyenne UE : 81,0% ; moyenne zone euro : 87,4% ; Allemagne : 62,5%.

Dette publique /habitant

Montant de la dette publique rapporté à la population

La dette par habitant augmente de 8,38 € chaque jour, soit 3.060 € par an.

CHARGE DE LA DETTE

Montant des dépenses de l’État consacrées au paiement des intérêts de la dette publique en 2025

Montant prévu fin 2025 : 67 milliards € (après 58 milliards € en 2024) et 74 mds € prévu  en 2026. Les intérêts de la dette sont supérieurs au budget de La Défense (hors pensions) et représentent le premier budget de l'État. Les intérêts de la dette représentent 5,35% du montant des prélèvements obligatoires en France.

CALCULEZ Les Intérêts de la dette

Charge de la dette en fonction du taux d’intérêt moyen de remboursement.
0

milliards €

Taux actuel : 0%
0%10%
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intérêts DE la dette/habitant

Montant en temps réel des intérêts de la dette payés en 2025 par chaque habitant (y compris les nouveaux-nés)

Chaque habitant (y compris les nouveaux-nés) consacre 2,67 € par jour au paiement des intérêts de la dette.

intérêts DE la dette/foyer fiscal

Montant en temps réel des intérêts de la dette par foyer fiscal s’étant acquitté d’un impôt (IR) net positif en 2025

Chaque foyer fiscal (IR positif) consacre 10 € par jour au paiement des intérêts de la dette.

intérêts/recettes de l'État

Part des recettes nettes de l’État consacrée au paiement des intérêts de la dette en 2025
0 ,7%

Sans les intérêts de la dette à payer, on pourrait baisser les impôts de 67 milliards €.

intérêts/IMPÔT SUR LE REVENU

Part de l’impôt sur le revenu (IR) consacré en 2025 au paiement des intérêts de la dette
0 %

Presque trois quarts de l'impôt sur le revenu seront consacrés au paiement des intérêts de la dette cette année.

Dette publique/Budget de l'état

Montant de la dette publique en pourcentage des recettes de l’État
0 %

Le stock de dette représente plus de dix fois les recettes annuelles de l'État. Il faudrait 34 milliards € d'excédent budgétaire par an pendant un siècle pour rembourser la dette.

BESOIN DE FINANCEMENT DE L’ÉTAT

Montant des besoins d’emprunts nets
prévus par l’Agence France Trésor en 2026
0
milliards €

300 milliards € en 2025, 285 milliards € en 2024

PART DE LA DETTE DÉTENUE PAR DES NON-RÉSIDENTS

Part des prêteurs étrangers détenant des titres de dette négociable de l’État français (au 2T 2025)
0 ,4%

contre 40% en Allemagne, 30% en Italie et 28% au Royaume-Uni. Entre le 3T 2023 et le 3T 2024, la dette française a été achetée à 75% par des non-résidents.

HAUSSE DE LA DETTE
( MACRON)

Hausse de la dette publique sous la présidence d’Emmanuel Macron

La dette publique s'élevait à 2.281,3 milliards au 30 juin 2017.

HAUSSE DE LA DETTE
(HOLLANDE)

Hausse de la dette publique sous la présidence de François Hollande (2012-2017)
0 ,7
milliards €

La dette publique dépasse pour la première fois le seuil de 100% du PIB au 1er trimestre 2017. La dette s’élevait à 1.922,6 milliards € au 30 juin 2012 et à 2.281,3 milliards € au 30 juin 2017.

HAUSSE DE LA DETTE
(SARKOZY)

Hausse de la dette publique sous la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2012)
0
milliards €

La dette passe de 67,4% du PIB à 92,6% du PIB,  à la suite de la crise financière mondiale de 2008-2009. La dette s'élevait à 1.277,6 milliards € au 30 juin 2007 et à 1.922,6 milliards € au 30 juin 2012.

DETTE, CRISE DU COVID ET INFLATION

Accroissement de la dette publique de la France entre fin 2019 et fin 2023
+ 0 ,7
points de PIB
Moyenne de la zone euro : +4,5 points ; moyenne de l’UE : +3,9 points

INTÉRÊTS DE LA DETTE DEPUIS 1974

Cumul des intérêts versés au titre de la dette publique de la France depuis 1974

Les intérêts de la dette publique payés depuis 51 ans représentent près de la moitié du stock de dette actuelle.

Sources : INSEE, ministère de l’Économie et des Finances, Banque de France, Agence France Trésor, Gouvernement (« Programme de stabilité 2024-2027 », avril 2024), Fondation IFRAP, Eurostat, Rapport sur la dette des administrations publiques, Assemblée nationale, octobre 2024. Loi de finances 2025, Cour des Comptes (« La situation des finances publiques début 2025), Banque de France.
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62 Commentaires
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morin
19 jours il y a

Le déficit public est sciemment entretenu, au bénéfice des intérêts privés, notamment bancaires, et avec la complicité du pouvoir exécutif.
Rupture de souveraineté monétaire :
Avant 1973, la Banque de France pouvait financer l’État à taux zéro ou très faible.
Depuis cette date (et amplifié avec Maastricht puis l’article 123 du Traité de Lisbonne), l’État n’a plus le droit d’emprunter directement à sa banque centrale.
Résultat ? Il est obligé d’aller se financer sur les marchés, c’est-à-dire auprès de banques privées… avec intérêts.
Explosion de la dette publique :
La dette française a commencé à exploser après les années 70, alors que le pays n’était pas ruiné.
Une part massive de cette dette vient non pas des dépenses utiles, mais des intérêts cumulés dus à l’interdiction d’emprunt direct.
Sans ce changement de modèle, une grande partie de la dette n’existerait pas.
Pompidou était ancien directeur chez Rothschild (coïncidence ?).
Macron aussi, passé par Rothschild également, devenu président après un passage éclair au gouvernement sans base politique classique.
Les grandes orientations budgétaires et économiques vont toujours dans le sens d’une dépendance accrue aux marchés financiers, jamais vers une autonomie.
Déficit structurel entretenu :
Malgré les discours sur la rigueur, le déficit n’est jamais comblé.
Pourquoi ? Parce qu’il est devenu une source de rente pour les prêteurs.
En 51 ans c’est 1750 milliards DONNÉ aux investisseurs privés.
Les politiques font semblant de chercher des économies… mais jamais sur les niches favorables aux marchés financiers, ou sur les montages coûteux type PPP, outsourcing, etc.
Discours de diversion :
Pour cacher la trahison, on agite :
Le « coût des pauvres »
Le « manque de compétitivité »
Le « trou de la Sécu »
Mais on ne remet jamais en cause la racine du système : l’interdiction de financement public par création monétaire nationale.
Médias complices ou sous influence :
Les médias de masse sont possédés par des groupes liés aux grandes fortunes et aux banques (Libération, Le monde, Marianne, Le figaro, BFM etc….).
La critique de ce système est soit tournée en ridicule, soit étouffée, soit caricaturée en « complotisme ».
Résultat ? La majorité des citoyens ne comprennent même pas pourquoi leur pays est endetté.

druart
23 jours il y a

fifounette,
Est-ce que les français sont prêts a faire les efforts nécessaires ?

moi
23 jours il y a

c’est fou

Nanard3544
26 jours il y a

Pourquoi, on ne met pas ces compteurs en fond d’écran sur les chaînes de télévision. Pour l’instant je n’ai vu qu’une chaîne qui en a fait allusion. Félicitations et courage à cet start up.

laurent dieval
26 jours il y a

le titanic commence a sombrer

inconnu
29 jours il y a

je payerai ce qui faut

Keshear
1 mois il y a

La dette augmente de 444 millions par jour, ce qui est l’équivalent des impôts collectés par an ( à 15 milliards prets).
Il reste donc 15 M + TVA collectée pour tous le reste par an…
Il va falloire se préparer à un gros changement et ne pas uniquement « cultiver son jardin ».
La tendance va vers la fin des prestations et aides (comme l’a fait Trump) si le FN prend le pouvoir.

Alors prenez soin de vous.

Bitcoin
1 mois il y a

La dette publique française est devenue un gouffre. En 2025, elle dépasse les 3 400 milliards d’euros, soit plus de 116% du PIB. Chaque année, l’État dépense plus qu’il ne collecte et compense en empruntant. Les gouvernements se succèdent, promettent de réduire le déficit, mais le creusent davantage.
Ce système repose sur un mécanisme pervers : la création monétaire. La Banque centrale européenne rachète les dettes en imprimant de l’argent. Cela fait tourner la machine quelques années de plus, mais au prix d’une conséquence dramatique : l’inflation. Chaque billet créé dilue la valeur de ceux que tu possèdes déjà. Ton salaire achète moins, ton épargne fond et ton avenir est grignoté en silence.
En réalité, c’est toi qui paies la dette publique, non pas par choix, mais à travers l’érosion de ton pouvoir d’achat. Les intérêts de cette dette représentent des dizaines de milliards chaque année, engloutis dans un puits sans fond qui ne finance ni écoles, ni hôpitaux, ni innovation.
Face à ce piège, une alternative existe : Bitcoin. Contrairement à l’euro, Bitcoin est rare. Son offre est limitée à 21 millions d’unités, pas une de plus. Personne, ni gouvernement ni banque centrale, ne peut l’altérer. Sa rareté absolue en fait une monnaie incorruptible.
Adopter Bitcoin changerait radicalement la logique budgétaire de la France. L’État ne pourrait plus vivre indéfiniment à crédit. Chaque dépense devrait être financée par une recette réelle. La discipline viendrait non plus de promesses politiques, mais de la monnaie elle-même.
Pour les citoyens, ce serait une protection directe contre l’inflation. Épargner en satoshis reviendrait à stocker sa richesse dans un actif dont la valeur augmente avec le temps, au lieu de la voir disparaître dans les trous noirs de la dette.
Pour l’État, constituer des réserves en Bitcoin permettrait de compenser une partie du poids de la dette actuelle. Si l’euro se déprécie, les réserves en BTC prendraient de la valeur. C’est ce pari qu’a déjà fait le Salvador, et que d’autres nations finiront par imiter.
Même EDF y trouverait son compte. Le minage de Bitcoin pourrait absorber les surplus d’électricité nucléaire ou renouvelable, générant des revenus supplémentaires et stabilisant le réseau. Loin d’être un gaspillage, c’est une opportunité stratégique pour la France.
Bitcoin ne fera pas disparaître la dette par magie. Mais il peut empêcher qu’elle s’aggrave et offrir une sortie honorable.

dépité
1 mois il y a

La dette n’existe que pour acheter la paix sociale pendant que le travail a été détruit par la mondialisation, nos brevets et savoirs -faire transférés à l’étranger, nos fleurons nationaux honteusement vendus, la honte du dispositif ARENH et le peuple transformé en consommateur compulsif de produits chinois avec les importations permises par les exportations de l’Allemagne, un comble!!!! On ne remercie pas les présidents et gouvernements successifs, ni une classe politique bien plus attachée à leur carrière publique et à la présidentielle que de travailler dans l’intérêt de la France et des Français.

chachichoune
1 mois il y a

ce décompte devrait être affiché en grand au fronton de toutes les mairies de France pour que les français réfléchissent un tout peut y peu

Hiblot
1 mois il y a

pourquoi ne pas emprunter auprès des contribuables sous forme de credits d’impôts?. cela pourrait être une charge d’interêts plus favorable pour l’état et même pour le contribuable qui a bien du mal à placer son argent sans en perdre. Par ailleurs, il serait souhaitable que comme en Allemagne, la juridiction suprême soit amenée à se prononcer sur les déficits excessifs

Moi
1 mois il y a

On est mal barrés avec ce gouvernement de clowns

Eymeric Hénin
1 mois il y a

Ouch !

Hugone5
2 mois il y a

Je regarde pendant 5 minutes tous les soirs la dette augmenté avant de dormir. Comme ça le moral est au plus bas

PittBernard
2 mois il y a

Depuis des années, un refrain bien connu rythme le débat public : « Les Français vivent au-dessus de leurs moyens ». Si la dette publique enfle, ce serait la faute d’un peuple trop gourmand en aides sociales, en retraites, en hôpitaux, en services publics. En somme, la dette ne viendrait pas des choix politiques, mais de la prétendue « paresse » ou du « coût » des citoyens. Mais posons-nous une question simple : qui nous tient ce discours ? Souvent, ce sont des gouvernants au patrimoine de plusieurs millions d’euros. Des responsables politiques issus de la haute fonction publique, de la finance, du conseil, ou de familles déjà privilégiées. Autrement dit, ceux qui ne subissent jamais vraiment les conséquences des « efforts » qu’ils imposent. — La dette : un choix politique, pas une fatalité La dette n’est pas une conséquence mécanique des « dépenses sociales ». Elle résulte d’un empilement de choix budgétaires faits depuis 40 ans : Baisse de l’impôt sur les sociétés : en 40 ans, il est passé de 50 % à 25 %. Résultat : des milliards en moins pour l’État. Suppression de l’ISF (2018) : un cadeau de près de 3,5 milliards d’euros par an aux plus riches. Niches fiscales et sociales : chaque année, plus de 80 milliards d’euros d’exonérations sont consenties aux entreprises, sans évaluation claire de leur efficacité. Privatisations : qui assèchent les recettes publiques et enrichissent quelques actionnaires. Intérêts de la dette : chaque année, l’État verse des dizaines de milliards aux marchés financiers. Autrement dit, la dette rapporte surtout à ceux qui en détiennent les obligations… donc, encore une fois, aux plus riches. Est-ce vraiment le retraité au minimum vieillesse, l’infirmière ou le chômeur qui creusent la dette ? Ou bien ces décisions politiques qui affaiblissent volontairement les recettes publiques et enrichissent une minorité ? — Le renversement de culpabilité Ce qui est frappant, c’est le discours culpabilisant : « C’est la faute des Français ». Cette rhétorique sert un objectif clair : faire accepter de nouvelles coupes dans les services publics, repousser l’âge de la retraite, réduire les prestations sociales. Pendant ce temps, les ultra-riches, eux, sont exonérés d’effort. La fortune des milliardaires français a été multipliée par quatre en 10 ans. La concentration des richesses atteint des niveaux records, mais c’est toujours « le peuple » qu’on accuse de coûter trop cher. — L’ironie mordante d’un gouvernement de millionnaires Il y a là une ironie presque indécente : Ceux qui demandent au peuple de se serrer la ceinture sont ceux qui vivent dans l’aisance, souvent protégés de toute précarité. Ils parlent de « rigueur » pour les autres, mais jamais pour eux-mêmes ni pour les intérêts de ceux qu’ils représentent. Un gouvernement composé en grande partie de millionnaires qui explique au pays que la dette, c’est « la faute des Français »… c’est un peu comme si un banquier accusait ses clients d’avoir provoqué la crise financière. — Conclusion : qui doit payer ? La question… Lire la suite »

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